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La rééducation respiratoire : retrouver son souffle au quotidien

  • Photo du rédacteur: Cabinet de kinésithérapie Dumbéa
    Cabinet de kinésithérapie Dumbéa
  • 10 avr.
  • 2 min de lecture

La respiration fait partie de ces gestes automatiques que l’on ne remarque plus… jusqu’à ce qu’un trouble respiratoire vienne perturber ce mécanisme essentiel. Essoufflement, toux persistante, gêne thoracique : ces symptômes peuvent devenir un véritable handicap au quotidien. C’est dans ce contexte que la rééducation respiratoire prend tout son sens.


Rééducation respiratoire
Rééducation respiratoire

Qu’est-ce que la rééducation respiratoire ?


Il s’agit d’un ensemble de techniques visant à améliorer la fonction pulmonaire, à réduire l’essoufflement et à restaurer une meilleure qualité de vie. Elle est principalement indiquée pour les personnes souffrant de pathologies respiratoires chroniques comme :

  • la BPCO (bronchopneumopathie chronique obstructive),

  • l’asthme,

  • la mucoviscidose,

  • la fibrose pulmonaire,

  • ou encore après une infection pulmonaire importante, comme une pneumonie ou un COVID sévère.

Elle peut également être utile après une chirurgie thoracique ou abdominale, ou encore chez les personnes âgées ou sédentaires présentant une diminution des capacités respiratoires.


Les objectifs de la rééducation


La rééducation respiratoire ne se limite pas à "faire des exercices". Elle repose sur une prise en charge complète et adaptée à chaque patient, avec pour objectifs principaux :

  • désencombrer les voies respiratoires,

  • améliorer la ventilation pulmonaire,

  • renforcer les muscles respiratoires,

  • diminuer l’anxiété liée à l’essoufflement,

  • augmenter la tolérance à l’effort,

  • et restaurer l’autonomie dans les activités quotidiennes.


Déroulement d’une séance


Chaque séance est adaptée au profil et aux besoins du patient, mais elle suit généralement une progression en quatre étapes :

  1. Désencombrement bronchique : techniques permettant de faciliter l’expectoration des sécrétions (drainage, toux dirigée, aides manuelles ou instrumentales si besoin).

  2. Assouplissement et mobilisation thoracique : travail de la cage thoracique et de la posture pour améliorer l’amplitude respiratoire et libérer les tensions.

  3. Renforcement musculaire : sollicitation ciblée des muscles respiratoires (diaphragme, muscles intercostaux) et travail global du corps pour soutenir l’effort respiratoire.

  4. Réentraînement à l’effort : mise en mouvement progressive (marche, vélo, exercices fonctionnels) pour augmenter la tolérance à l’effort et améliorer l’endurance.


Une approche globale et progressive


La rééducation respiratoire demande un engagement régulier, mais les résultats sont souvent très positifs : amélioration du souffle, réduction des crises, retour à des activités simples comme la marche ou la montée d’escaliers. C’est une démarche active, qui redonne confiance et autonomie.


Comment y accéder ?


La rééducation respiratoire est prescrite par un médecin, souvent un pneumologue ou un médecin généraliste. Elle est réalisée par un professionnel de santé formé à ces techniques, généralement un kinésithérapeute. Elle peut se faire en cabinet, à l’hôpital, en centre spécialisé ou à domicile selon les cas.


Conclusion


Respirer, c’est vital. Mais bien respirer, c’est aussi retrouver de l’énergie, du confort, et de la liberté de mouvement. Si vous ressentez une gêne respiratoire chronique, la rééducation peut être une réponse concrète et efficace. N’hésitez pas à en parler à votre médecin.

 
 
 

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