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La prise en charge en kinésithérapie à domicile après une opération de prothèse de hanche

  • Photo du rédacteur: Cabinet de kinésithérapie Dumbéa
    Cabinet de kinésithérapie Dumbéa
  • 28 avr.
  • 2 min de lecture

L'implantation d'une prothèse de hanche est aujourd'hui une intervention courante, qui permet de retrouver mobilité et qualité de vie. Toutefois, pour optimiser la récupération, une rééducation adaptée est indispensable. La kinésithérapie à domicile joue un rôle clé dans ce processus.


Le kinésithérapeute montre les mouvements pour la rééducation de la hanche.
Le kinésithérapeute montre les mouvements pour la rééducation de la hanche.

Pourquoi choisir la rééducation à domicile ?


Après une opération de prothèse de hanche, il n'est pas toujours simple de se déplacer jusqu’à un cabinet de kinésithérapie, surtout dans les premières semaines. La prise en charge à domicile permet :

  • De commencer la rééducation rapidement, dans un environnement rassurant.

  • D'adapter les exercices directement aux contraintes du lieu de vie du patient.

  • De limiter les risques liés aux transports (chutes, fatigue, douleurs).


Les objectifs de la rééducation post-opératoire


Le travail du kinésithérapeute à domicile est axé sur plusieurs priorités :

  • Limiter la douleur et contrôler l'inflammation.

  • Prévenir les complications comme les phlébites ou les raideurs articulaires.

  • Restaurer la mobilité de la hanche et des articulations environnantes.

  • Renforcer les muscles, en particulier les fessiers et les quadriceps.

  • Réapprendre les gestes du quotidien, en sécurisant la marche et les transferts (se lever d’une chaise, entrer/sortir du lit…).


Comment se déroule une séance type ?


Chaque séance est personnalisée, mais suit en général ces grandes étapes :

  • Un bilan fonctionnel pour suivre les progrès.

  • Un travail sur la mobilité passive et active de la hanche.

  • Des exercices de renforcement musculaire progressifs.

  • Un réentraînement à la marche avec ou sans aide (béquilles, déambulateur).

  • Des conseils sur l'aménagement du domicile pour limiter les risques (par exemple : retirer les tapis glissants, ajouter des barres d’appui).

La fréquence est généralement de 2 à 3 séances par semaine au début, adaptée ensuite selon l'évolution.


À partir de quand peut-on reprendre une vie "normale" ?


Chaque patient évolue à son rythme, mais grâce à une rééducation sérieuse :

  • La marche sans aide est souvent possible au bout de 4 à 6 semaines.

  • Les activités quotidiennes (courses, sorties) reprennent progressivement.

  • Les activités sportives douces (natation, vélo) sont envisageables vers le 3ᵉ mois, après avis médical.


La clé : suivre les conseils du kinésithérapeute, respecter les consignes de sécurité, et être régulier dans les exercices.

 
 
 

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