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Bronchiolite du nourrisson : quel rôle pour la kinésithérapie ?

  • Photo du rédacteur: Cabinet de kinésithérapie Dumbéa
    Cabinet de kinésithérapie Dumbéa
  • 22 avr.
  • 2 min de lecture

Chaque année, l’arrivée des pluies et du temps plus frais annonce le retour de la bronchiolite, une infection respiratoire qui touche de nombreux bébés, souvent lors de leur premier hiver. Si cette maladie est le plus souvent bénigne, elle peut rapidement inquiéter les parents, notamment en raison de la gêne respiratoire qu’elle provoque.

Mais saviez-vous que la kinésithérapie respiratoire peut jouer un rôle important dans la prise en charge de cette affection ? Voici ce qu’il faut savoir.


Kinésithérapeute pratiquant des manœuvres de désencombrement sur un bébé.
Kinésithérapeute pratiquant des manœuvres de désencombrement sur un bébé.

Qu’est-ce que la bronchiolite ?


La bronchiolite est une infection virale fréquente chez les nourrissons de moins de 2 ans. Elle est causée le plus souvent par le virus respiratoire syncytial (VRS), qui provoque une inflammation des petites bronches (les bronchioles), entraînant une production excessive de mucus.

Les principaux symptômes :

  • Toux, respiration sifflante

  • Nez bouché, difficulté à s’alimenter

  • Gêne respiratoire, parfois essoufflement


La kinésithérapie : utile ou pas ?


La question fait parfois débat, car la kinésithérapie respiratoire n’est plus systématiquement recommandée en première intention dans les formes légères. Toutefois, elle garde toute sa place dans les formes modérées à sévères, ou lorsque l’enfant présente une accumulation de sécrétions gênantes qu’il ne parvient pas à évacuer seul.


Objectifs de la kinésithérapie respiratoire chez le nourrisson


L’intervention du kinésithérapeute vise à :

  • Faciliter l’évacuation des sécrétions bronchiques pour dégager les voies respiratoires

  • Améliorer la respiration de l’enfant

  • Réduire la fatigue respiratoire

  • Prévenir les complications (otites, surinfections, hospitalisation)

Le traitement est adapté à l’état de l’enfant, toujours en douceur, et avec des techniques respectueuses, sans gestes agressifs.


Comment se déroule une séance ?


Avant tout, une évaluation médicale est indispensable : le médecin détermine si la kinésithérapie est indiquée.

Lors de la séance :

  • Le kinésithérapeute observe la respiration de l’enfant et l’écoute au stéthoscope.

  • Il utilise des techniques de désencombrement bronchique douces (comme l’aide à la toux ou l’expiration lente prolongée).

  • Un lavage de nez peut être réalisé si besoin.

  • Des conseils sont donnés aux parents pour aider bébé à mieux respirer à la maison (positionnement, hydratation, aération…).

Le tout dans une ambiance calme et rassurante, en respectant le confort du nourrisson.


Et après ?


Souvent, quelques séances suffisent. Le plus important est de rester attentif à l’évolution des symptômes : en cas de gêne importante, de difficultés à boire, ou de respiration rapide et creusée, il faut consulter rapidement.


En résumé


La bronchiolite est une infection fréquente mais le plus souvent bénigne. Lorsqu’elle s’encombre ou fatigue trop bébé, la kinésithérapie respiratoire peut l’aider à mieux respirer, à évacuer les sécrétions et à retrouver un meilleur confort.

 
 
 

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