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Traumatismes crâniens : comprendre et accompagner la rééducation

  • Photo du rédacteur: Cabinet de kinésithérapie Dumbéa
    Cabinet de kinésithérapie Dumbéa
  • 22 mai
  • 2 min de lecture

Les traumatismes crâniens touchent chaque année des milliers de personnes, avec des conséquences qui peuvent être temporaires ou durables selon la gravité du choc. Que ce soit à la suite d’un accident de la route, d’une chute ou d’un choc sportif, les atteintes au cerveau nécessitent une prise en charge rapide, mais aussi un accompagnement sur le

long terme. La rééducation joue alors un rôle essentiel dans le processus de récupération.



Un kinésithérapeute s'occupe d'un patient ayant subit un traumatisme crânien.
Un kinésithérapeute s'occupe d'un patient ayant subit un traumatisme crânien.

Qu’est-ce qu’un traumatisme crânien ?


Un traumatisme crânien (TC) désigne une lésion cérébrale provoquée par un choc à la tête. Il peut être léger (comme une commotion cérébrale), modéré ou sévère. Les symptômes sont très variables : perte de connaissance, troubles de la mémoire, maux de tête, nausées, troubles moteurs, comportementaux ou cognitifs.

Certaines séquelles peuvent apparaître immédiatement, d’autres de façon différée, plusieurs jours voire semaines après l’accident. D’où l’importance d’un suivi médical adapté, même après un choc apparemment bénin.


Pourquoi une rééducation est-elle nécessaire ?


Le cerveau a une capacité de récupération remarquable, surtout lorsqu’il est stimulé de façon ciblée. La rééducation permet :

  • de restaurer les fonctions motrices, sensitives ou cognitives altérées ;

  • de limiter les séquelles à long terme ;

  • d’aider la personne à retrouver son autonomie et sa qualité de vie.

Elle est d’autant plus importante qu’un traumatisme crânien peut impacter de nombreuses fonctions : la parole, l’équilibre, la mémoire, l’attention, les émotions, etc.


Quel est le rôle du kinésithérapeute ?


En tant que professionnel de la rééducation, le kinésithérapeute intervient dès la phase post-aiguë. Ses objectifs varient selon les atteintes :

  • Rééducation motrice : renforcer les muscles, améliorer la coordination, prévenir les troubles posturaux.

  • Travail de l’équilibre et de la marche : notamment si le patient présente des troubles vestibulaires ou de l’ataxie.

  • Respiration : certains traumatismes s’accompagnent de troubles respiratoires ou d’un désentraînement à l’effort.

  • Gestion de la spasticité et des douleurs : lorsque des raideurs musculaires ou des douleurs secondaires apparaissent.

Le kinésithérapeute travaille souvent en collaboration avec d’autres professionnels (orthophoniste, ergothérapeute, neuropsychologue, médecin MPR) dans le cadre d’un parcours de soins global.


Et après ?


La rééducation peut se poursuivre pendant plusieurs mois, voire années. Chaque patient évolue à son rythme. L’enjeu est de maintenir une stimulation régulière, adaptée aux capacités et aux objectifs de vie de la personne.

Un accompagnement bienveillant, progressif et pluridisciplinaire est essentiel pour reconstruire confiance, mobilité et autonomie. pluridisciplinaire est essentiel pour reconstruire confiance, mobilité et autonomie.

 
 
 

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