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La rééducation après un AVC : retrouver mouvement et autonomie

  • Photo du rédacteur: Cabinet de kinésithérapie Dumbéa
    Cabinet de kinésithérapie Dumbéa
  • 9 avr.
  • 2 min de lecture

L’accident vasculaire cérébral (AVC) peut bouleverser une vie en quelques minutes. Que ses conséquences soient légères ou sévères, la phase de rééducation est cruciale pour permettre au patient de retrouver le plus d’autonomie possible. En tant que kinésithérapeute, je souhaite aujourd’hui partager quelques repères sur cette étape clé du parcours de soin.


L'étude des scanners cérébraux
L'étude des scanners cérébraux


Comprendre les séquelles


Chaque AVC est unique. Les séquelles varient selon la zone du cerveau touchée et la rapidité de la prise en charge. Parmi les conséquences les plus fréquentes, on retrouve :

  • Une faiblesse ou une paralysie d’un côté du corps (hémiplégie ou hémiparésie)

  • Des troubles de l’équilibre et de la coordination

  • Des troubles de la parole (aphasie)

  • Des douleurs ou spasticités musculaires

  • Une fatigue importante

  • Une perte de sensibilité

Ces troubles peuvent être transitoires ou durables, mais une chose est certaine : la plasticité du cerveau permet des progrès, parfois impressionnants, avec un accompagnement adapté.


Le rôle central de la kinésithérapie


La kinésithérapie fait partie intégrante du programme de rééducation post-AVC. Les objectifs sont multiples :

  • Stimuler les muscles et préserver l’amplitude articulaire

  • Favoriser la reprise des mouvements volontaires

  • Réapprendre les gestes du quotidien (se lever, marcher, s’habiller)

  • Prévenir les complications (enraidissements, chutes, douleurs secondaires)

Les séances sont toujours personnalisées : le kinésithérapeute évalue les capacités du patient, ses besoins, ses objectifs et adapte les exercices en conséquence. La rééducation peut se faire à l’hôpital, en centre spécialisé, ou à domicile selon les cas.


L’importance de la régularité… et de la patience


Après un AVC, la récupération prend du temps. Elle n’est jamais linéaire, et il est fréquent de traverser des phases de découragement. Mais chaque petit progrès compte : pouvoir tenir debout quelques secondes de plus, saisir un objet de la main affectée, faire quelques pas sans aide… Ce sont des victoires en soi.

La rééducation fonctionne d’autant mieux qu’elle est régulière et bien encadrée. L’implication du patient, de sa famille, et d’une équipe pluridisciplinaire (kinésithérapeute, orthophoniste, ergothérapeute, médecin, psychologue) est essentielle.


Réapprendre à vivre après l’AVC


La rééducation ne se limite pas au corps. C’est tout un équilibre de vie qu’il faut parfois repenser : apprendre à écouter ses limites, retrouver confiance en soi, réinvestir les activités sociales et de loisir. L’accompagnement humain est aussi important que les exercices physiques.

En tant que kinésithérapeute, je suis convaincu que chaque personne a un potentiel de récupération. Même lorsque les séquelles semblent importantes, des progrès sont toujours possibles. Le plus important, c’est de ne jamais perdre espoir, et d’avancer pas à pas.

 
 
 

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